Crédit photo : Flickr Fidber

Le monde de la culture et celui de l’économie ont longtemps avancé face à face plutôt que côte à côte. Divergences de point de vue, de culture, d’objectifs : les explications à cette situation sont nombreuses.

Pourtant, force est de constater que ces deux mondes sont interdépendants. Le financement de la culture est une problématique récurrente dans tous les territoires français : comment assurer la pérennité du festival qui fait la renommée de la ville, ou celle de l’école de musique du village ? De l’autre côté, le monde économique a de plus en plus besoin de créatifs pour dessiner ses produits, relayer son image, ou simplement parce que la culture peut être un business florissant.

On parle d’ailleurs d’industries créatives et culturelles, qui pèsent plus de 75 milliards d’euros et 1.2 millions d’emplois. Elles recouvrent des réalités diverses : du jeu vidéo à la radio, en passant par le spectacle vivant et l’architecture.

Alors que le secteur a traversé la crise de 2008 avec une certaine tranquillité, la question de son avenir paraît légitime. Il est indéniable qu’il a parfaitement su prendre le virage numérique. La musique s’écoute maintenant par internet et la vidéo se consomme sur Youtube ou Facebook. Les activités culturelles et créatives vont-elles continuer à connaître cette croissance ? La réponse durant cette table ronde ! Pour ce faire, seront présents des acteurs de la culture et de la création : entrepreneur ayant réussi dans le domaine de la création, responsable d’événement culturel dans les territoires, créatif ayant marqué son territoire (designer, musicien, street artist, etc.) et spécialiste de l’industrie culturelle et créative !

Seront présents lors de cette table ronde :

Steven Hearn, dirigeant de Scintillo, groupe regroupant une vingtaine d’entreprises culturelles

Steven Hearn a développé une importante expérience dans le domaine des stratégies culturelles et sociales. Ses activités (dont les agences Le troisième pôle et Alimentation Générale, la Gaîté Lyrique jusqu’en 2016, les cinémas Saint-André-des-Arts à Paris et Galeries à Bruxelles, Le Trabendo ou encore le magazine Tsugi) sont regroupées dans une seule structure, SCINTILLO (www.scintillo.eu), afin de mutualiser compétences et moyens. Scintillo développe, en France et en Afrique, les incubateurs Créatis et des plateformes d’accélération de projets culturels. Il est le Délégué Général Culture du groupe SOS (www.groupe-sos.org). Il est également président du centre d’art Cneai et administrateur d’Arcadi, Medici.tv et du forum European Lab.

Scintillo (www.scintillo.eu) est un groupe, créée en 2010, qui anime un écosystème d’une quinzaine d’entreprises de la culture. Scintillo mutualise des moyens, des talents et de la réflexion autour de la création culturelle. Ses équipes possèdent un savoir-faire spécifique pour les projets culturels à caractère innovant tant dans le domaine économique que dans celui des usages et de la gestion.


Maxime Valette, créateur de viedemerde.fr et de Beta&Cie, dirigeant de Netcats et de Dékalée

Développeur depuis l’âge de 7 ans, Maxime Valette a créé sa première entreprise sur le Web à 15 ans pour vendre des noms de domaine. À 18 ans il crée Beta&Cie avec Guillaume Passaglia, dans laquelle il crée le site Vie de merde qui fut numéro 1 du divertissement sur Internet, accompagné de FMyLife aux États-Unis qui a connu le même succès. Par la suite ils ont créé la régie Dékalée, né d’abord du besoin de monétiser leurs sites plus efficacement, puis d’aider les sites Web à comprendre leur audience AdBlock avec notre outil AdBack, et donné naissance à la suite de Beta&Cie avec Netcats, notre incubateur d’idées d’applications et services Web innovants.

Derrière Netcats se cachent Maxime VALETTE et Guillaume PASSAGLIA, les deux associés à l’origine de la société Beta et Compagnie, éditrice du site Web mondialement connu Vie de merde. Toute l’équipe est désormais réunie autour de quatre grands projets qui nous permettent de poursuivre toujours le même but depuis plus de 10 ans : Mettre la technologie au service de l’humain.


Aurélien Michaud, urbaniste et créateur d’Urbacolors, réseau social du street-art

Urbaniste de métier et photographe de Street Art à ses heures perdues, a eu l’idée de cette application par envie de partager sa passion des œuvres éphémères qui sont dans l’espace public. Jeune papa depuis un an d’un petit Georges Franco-Américain, je navigue entre Paris et New York à la recherche des meilleurs promenades urbaines.

Urbacolors, c’est un réseau social dédié à la découverte du Street Art à l’échelle mondiale, né de notre passion pour la ville, un lieu ouvert de partage entre artistes et amateurs d’art, photographes et tagueurs. Prenez une photo, partagez la, échangez avec votre communauté, renseignez vous sur un artiste. Bref, le meilleur de Facebook et de Wikipédia dédié au Street Art ! Aujourd’hui, Urbacolors compte près 40.000 photos géotaguées majoritairement en France et dans le reste du monde (New York, San Francisco, Francfort, La Réunion et même une en Azerbaijan).

Pour aller plus loin…